Le livre que nous évoquons : Ton autre vie 4ème de couverture : Connaître les règles du jeu, voici l’objet de ce livre. Je suis né dans une famille banale d’une ville banale, dans un pays banal. Ni pauvre, ni riche. Ni analphabète ni très cultivé. Plutôt comme tout le monde. Je dois avouer qu’au début, être un être humain ne m’a pas beaucoup plu. Je ne sais pas comment je me suis mis à croire ça, mais faire partie des hommes signifiait pour moi faire partie de ceux qui sont capables du pire. Du viol, de la guerre, de la haine.

Et très tôt, je me suis demandé si je ne pourrais pas arrêter l’expérience et rentrer chez moi. Dans mes jeunes années, je vivais ma présence sur terre comme un mauvais rêve dont j’allais forcément me réveiller, dans un ailleurs plus doux, où je ne ferais pas partie des oppresseurs.

Avec le recul, je crois avoir « suivi le mouvement », agi ou réagi au fur et à mesure aux événements qui se présentaient. Au point qu’à un moment j’ai eu le sentiment d’une vie trop petite, jusqu’à me demander si elle était bien la mienne. Aujourd’hui, je suis sorti de ce mauvais rêve, je pense ma vie autrement, mon monde a changé. Cheminant avec moi, bien qu’à mon insu, mon autre vie était à portée de main, proposition silencieuse mais bien réelle.

Dans ce livre, je retrace le chemin qui menait à mon « autre vie ». Il est empruntable par tout le monde, il ne mène ni au bonheur ni à la joie, pas même à la sérénité. Il va bien plus loin : il mène à « ton autre vie ».

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Un entretien intéressant qui ne laisse pas indifférent, c’est le moins qu’on puisse dire !!! C’est la raison pour laquelle j’ai voulu partager ce dialogue entre Franck Lopvet et Fabrice Midal, qui comme toujours, est formidable par sa capacité d’écoute et d’accueil.

Je comprends bien ce qu’essaye de nous transmettre Franck Lopvet, cependant, je reste mitigée par son approche globale. Il me semble qu’à force de vouloir systématiquement prendre le contre-pied du courant de la pensée « dite classique », il nous amène à plus d’incompréhensions qu’autre chose.

Il y a des points qui sont très clairs pour moi et auxquels je souscris complètement et d’autres qui restent « nébuleux » voir grotesques, j’ose le dire. Le tout me donne l’impression d’un discours intérieur très agité qui cherche plus « la psychanalyse comme moyen d’être » plutôt que « d’être tout simplement sans se poser de questions. »

Bien / mal… Oui… Nous expérimentons la dualité à chaque instant et nous sommes ici pour prendre conscience de la loi de cause à effet (entre autres). Personne n’est parfait, cela me semble être évident. Je ne vois pas l’intérêt de le démontrer ?

Quant à l’histoire de la belle personne, je suis assez d’accord avec un des internautes qui écrit :

« Quand quelqu’un vous dit « vous êtes quelqu’un de bien », il n’ignore pas non plus votre part d’obscurité. Il trouve simplement que votre bonté surpasse votre obscurité dans un contexte donné. » 💕

Pour conclure : il en ressort une sorte de dualité qui me laisse dubitative bien que je comprenne ou Franck veule en venir et qu’il y parvient très bien à sa façon…

Au final, j’ai la sensation que l’harmonie n’est pas au rendez-vous et c’est ce qui me gène sans pour autant porter de jugements. Franck Lopvet nous donne à penser, et ne serait-ce que pour cela, je lui en suis reconnaissante. Je vais d’ailleurs le réécouter car ce qui dérange fait réfléchir. 😜

Un grand merci aux deux interlocuteurs. 🙏