La philosophie politique et la psychanalyse ont en partage un problème essentiel à la vie des hommes et des sociétés, ce mécontentement sourd qui gangrène leur existence. Certes, l’objet de l’analyse reste la quête des origines, la compréhension de l’être intime, de ses manquements, de ses troubles et de ses désirs. Seulement il existe ce moment où savoir ne suffit pas à guérir, à calmer, à apaiser. Pour cela, il faut dépasser la peine, la colère, le deuil, le renoncement et, de façon plus exemplaire, le ressentiment, cette amertume qui peut avoir notre peau alors même que nous pourrions découvrir son goût subtil et libérateur. L’aventure démocratique propose elle aussi la confrontation avec la rumination victimaire. La question du bon gouvernement peut s’effacer devant celle-ci : que faire, à quelque niveau que ce soit, institutionnel ou non, pour que cette entité démocratique sache endiguer la pulsion ressentimiste, la seule à pouvoir menacer sa durabilité ? Nous voilà, individus et Etat de droit, devant un même défi : diagnostiquer le ressentiment, sa force sombre, et résister à la tentation d’en faire le moteur des histoires individuelles et collectives.
Tellement, tellement, tellement juste ! Il faudrait diffuser cette vidéo aux heures de grandes écoutes !!! Le système est créateur de ressentiments. C’est une usine à gaz ! À nous de nous en extraire… Il existe des outils, des techniques et des attitudes à adopter pour cela… Effectivement, l’humilité en est une ! Acceptons que nous ne pouvons pas tout contrôler d’où l’utilité du lâcher prise…
La victimisation est à la racine du ressentiment. Vive la « reconnaissance authentique » et l’humour ! (J’adore Cynthia Fleury, à ce propos, je viens de voir qu’une nouvelle vidéo avec cette fabuleuse femme a été postée aujourd’hui sur la chaîne de Fabrice. (la synchronicité à l’oeuvre…)
>> On ne tombe pas sur ces pépites par hasard. 😊