Avec Boris Cyrulnik j’aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : Pourquoi écrire ce livre maintenant sur la liberté intérieure ? Les laboureurs doutent et sont des explorateurs là où les mangeurs de vent gobent une chimère comme si c’était la vérité : expliquez-nous ? Comment nos blessures d’attachement agissent à travers nous et nous soumettent ? Et le terreau de la culture ? La pensée d’Hanna Arendt nous éclaire-t-elle sur ce sujet ? Pourquoi le sentiment d’appartenance, le partage d’une croyance est nécessaire, délicieux et dangereux dites-vous !  Pourquoi est-ce soulageant de désigner un coupable à l’extérieur de soi ? Qu’est-ce que le « délire logique ? » Dans quel état d’esprit êtes-vous, Boris Cyrulnik, quand vous regardez le monde d’aujourd’hui ?

Qui est mon invité de la semaine, Boris Cyrulnik ? Boris Cyrulnik est psychanalyste, neuropsychiatre et écrivain. Né au sein d’une famille juive ashkénaze arrivée en France dans les années 1930, il échappe à la Shoah. Grand penseur de la résilience il est l’auteur de plus de 60 ouvrages, notamment sur la honte, sur la mémoire, et sur les religions. Il sort son dernier livre  Le laboureur et les mangeurs de vent – Liberté intérieure et confortable servitude » aux éditions Odile Jacob.

Quelques citations du podcast avec Boris Cyrulnik : « La paresse intellectuelle donne des certitudes. » « Le cerveau est sculpté par la structure du milieu. » « Quand on récite la parole de quelqu’un on n’a pas à faire l’effort de penser. » « Le simple fait d’être humain et de parler nous rend apte au délire. » « Le slogan arrête la pensée alors que la rencontre donne le plaisir du doute, donc de l’exploration. »

Excellent !